Ceci est une balise spoiler hors rp, mon post rp se fera après. Un peu de patience non mais oh ! :

Les boules:

Tadadam:

Mais plus sérieusement:

Comment Jedediah en était arrivé là ? Oh, c’est extrêmement simple. Enfin, plus qu’il n’y paraît tout du moins. Vous souvenez-vous de notre cher ami répondant au nom aussi surprenant qu’original de Hellevi ? Bien sûr, bien sûr que oui, vous devez vous en souvenir. Le grand mec baraqué, cheveux noirs – mais cela vous ne devez l’avoir remarqué, son bonnet péruvien étant toujours greffé sur son crâne, à croire qu’il y a pris racine –, pas très causant ni même avenant. Ce type qui traîne avec Jedediah. Et Chuck. Oh, il ne faut pas non plus l’oublier cela. Du haut de son mètre septante, il fait pâle figure à côté des deux colosses qui l’accompagnent. Mais il a une grande gueule – et aussi une grande langue. Causer, c’est sa tasse de thé. Sa barbe rousse et sa tignasse impossible à coiffer lui foutent en l’air tous ses plans drague. Et voilà. Maintenant qu’on a le portrait des trois énergumènes de ce récit, nous pouvons continuer.

A quel moment Jedediah était-il devenu le parfait candidat pour un tournoi de bowling ? Ce ne fut très certainement pas en arrivant sur les lieux. Non, pas vraiment. Le mécanicien s’est rendu compte à quel point il était novice dans ce sport et aussi, que son intérêt pour ce dernier était aussi développé que celui qu’il réservait pour les haricots en boîte – et sauf, avis contraire, je crains que ce ne soit la passion de très peu de gens. Le blond s’était donc rabattu sur le bar, y trouvant son bonheur. La soirée aurait pu continuer de cette manière, tranquillement, sans accroc. Aucun.

Mais c’était sans compter sur l’incroyable capacité de ses deux grands amis, Chuck et Hellevi, à se foutre dans la merde jusqu’au cou.

Tandis que notre très cher Jedediah se rinçait le gosier, Hellevi le géant s’était levé. Rien d’inquiétant. Sauf quand on sait que le sport favoris de cet énergumène-là, eh bien, c’est la boxe thaïlandaise. Force est de constater qu’il avait décidé de s’exercer un peu en cette belle soirée. Le destin l’avait fait choisir le meilleur adversaire qui soit. Vraiment, il n’aurait pas pu faire mieux. Monsieur Beethoven de La Niche, un grand spécialiste en vente de club de golf mais surtout, un client habitué du coin, doublé d’un joueur hors pair de bowling. Bien, nous pouvons tous applaudir Hellevi et son uppercut d’avoir mis K.O. ce brave homme.  Pourquoi l’avait-il frappé ? Pensez-vous qu’il faille réellement une bonne raison à un mec portant un nom pareil et un bonne péruvien ? Il vous faut réellement une bonne raison ? Eh bien Hellevi va vous la donner.

« C’est moi que t’as maté avec ces yeux-là ? Putain de connards de riches. Enfoiré de pd ! » Et on vous épargnera, gentiment, la suite de ce discours des plus fleuris. Bref, voilà comment Hellevi avait l’art de commencer ses bagarres.

C’est désormais au tour de Chuck de rentrer en scène. S’il devait porter un pseudonyme classe et révélateur de sa personnalité, sans doute le « pacificateur » serait-il tout indiqué. Cependant, compte tenu de la situation peu romanesque à laquelle nous sommes en train de faire face, nous nous contenterons de « celui qui règle les emmerdes ». C’est ainsi que le bougre était arrivé, tout paniqué, pour calmer l’affaire. On lui rétorqua que le principal problème était l’incapacité flagrante de Monsieur  de La Niche de participer au tournoi. Chuck, en grand fan du sport, se proposa alors tout naturellement. La réponse qu’il reçut le froissa un peu.

« Non, je vous connais vous. Vous êtes ce type louche qu’on a retrouvé nu dans une benne à ordure, on en a parlé aux nouvelles, je m’en souviens. » Ceci est une autre longue histoire, que nous aurons peut-être un jour l’occasion de découvrir en détails.

Et c’est ainsi que, Jedediah, sortant avec sa bière, était apparu comme le messie du bowling. Le bougre, inconscient de son statut d’héros, était resté planté là, avec l’air un peu débile de ceux qui ne captent rien à la situation.

« Bah quoi ? J’ai attrapé des boobs ou quoi ? »

Il vérifia – par sécurité – avant qu’on ne lui expose la situation. Après un grand fou-rire, il comprit que tout ce bordel était on ne pouvait plus réel. De ce fait, il jura chaudement avant de se rendre sur les pistes de bowling, près à affronter son destin - placez une musique dramatique de votre choix.

La demoiselle qui s’occupait de gérer les équipes fut si énervante que tous pensèrent que Hellevi aurait vite fait lui régler son compte. Mais on le tint tranquille, le temps que tout cela s’arrange. Notre grand et preux chevalier… non, Jedediah n’en était guère là. Il était plutôt au stade du pauvre fermier qui s’est fait embarquer dans une histoire saugrenue. Vous savez, le genre de bad trip où on se retrouve épargné d’une décapitation parce qu’un dragon a poppé tranquille dans le ciel. Voilà, c’est exactement ce que ressent notre pauvre mécanicien à l’instant. Et il apprit, par la même occasion, que son compagnon de fortune se nommait Donnie. Juste Donnie. Jedediah ne retient pas les noms de famille – à vrai dire, c’est déjà un miracle qu’il se souvienne du prénom.

Après s’être excusé du retard et avoir expliqué qu’il n’était pas Monsieur de La Niche – mais bien Jedediah Jones –, Jed salua tout le monde. Plus particulièrement son co-équipier – il était très heureux au plus profond de son être, d’être tombé sur un mec semblant sympa. C’est que, tomber, par exemple sur un Hellevi numéro 2, version hostile – parce que ce gars restait son pote, au départ – n’aurait pas été de bonne augure. Mais désormais, plus rien n’avait d’importance. Car après trois lancés se révélant être à chaque fois meilleurs, le tour de Jedediah est arrivé. S’il a déjà joué au bowling ? Non. Ou en tout cas, il ne s’en souvient vraisemblablement pas. Le mécanicien tatillonne un peu. Il hausse les épaules en jetant un vif coup d’œil à son partenaire de la soirée – il lui murmure qu’il n’a jamais touché à un de ces trucs et qu’il s’en remet donc au destin. Le blond s’empare d’une boule rouge parce qu’elle lui rappelle les couleurs du logo de leur gang – les Motör Earth –, cela lui semble être une bonne chose. Et il n’a pas l’air de trop se tromper à ce sujet car il arrive à abattre huit quilles. Derrière lui, il entend les cris de joie endiablés de son pote Chuck. Son plus grand supporter, à n’en pas douter.

Hors rp:

Hors RP:

Chérie, chuis rentré!:

Spoiler: