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Pont des cabines

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Arrivée dans le Verse : 18/07/2013
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Message(#) Sujet: Pont des cabines Pont des cabines Icon_minitimeMar 16 Sep 2014 - 17:43

Pont des cabines

Bienvenus dans votre suite !

Ici c'est le pont qui regroupe les cabines des passagers, numérotées de 50 à 250. Les cabines du personnel de la croisière se trouvent sur le pont opposé.
Des couloirs élégamment décorés desservent les différentes suites. Toutes sont similaires et se composent d'une grande pièce regroupant une chambre, un coin bureau et un petit salon, accompagnée d'un cabinet de toilette.
Les hublots ouvrent sur l'immensité de l'espace extérieur.
Chaque cabine possède un terminal permettant de consulter les activités du jour et les nouvelles du Verse, ainsi que le plan général du vaisseau et plus précisément les espaces ouverts aux passagers.

Peur de vous perdre dans les coursives ? Vous avez au moins votre numéro de cabine, non ?
> 56 - Malcolm Reynolds
> 66 - J. Lewis Gallaghers
> 75 - Zoé Alleyne
> 77 - Tennessee Sperenza
> 88 - Edgar Yugeford
> 94 - Eddy Thalar
> 97 - Kaylee Frye
> 100 - K. Elinoah J. O'Brian
> 159 - Bruce Leroy
> 221 - Alex Blackwood
> 249 - Léo Ophorm
Fiche codée par Mad pour Firefly RPG
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Message(#) Sujet: Re: Pont des cabines Pont des cabines Icon_minitimeSam 11 Oct 2014 - 13:16

(Cabine 159)

Eh beh mon gars, la grande classe ! Ça change d'mon pieu à Kerry !
Nourri, logé, blanchi, soigné et mieux traité qu'un clébard de président, y'a pas à r'gretter d'être v'nu !
L'infirmière était pas mal. Faudra qu'j'lui d'mande son numéro d'cabine.
La bouffe était pas mauvaise et deuxième service dans deux heures pour Leroy !
En attendant une p'tite pionce ? Y'a p't'être mieux à faire. Sept jours c'est courts pour des vacances, faut en profiter au mieux.
Voyons c'terminal... Non... Non... Non... Mouais, ça, ça m'botte. L'temps d'se changer. S'faire beau pour s'trouver une mignonne qui m'accompagnera !
Ah mon Brucie, ça s'annonce bien ! J'me sens impec. En forme, plus fort. Vivant. Ça f'sait longtemps qu'j'm'étais pas senti aussi bien ! L'contact avec le monde, loin des bouseux, y'a rien d'mieux pour réveiller un homme !
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Message(#) Sujet: Re: Pont des cabines Pont des cabines Icon_minitimeSam 11 Oct 2014 - 16:16

Cabine 221

Allez savoir pourquoi, dès que le personnel du vaisseau avait vu passer dans les couloirs cet homme maigrichon et crasseux à en faire peur, il l'avait escorté de force dans sa cabine avec pour consigne de ne pas en sortir avant d'être présentable. Alex se retrouvait donc enfermé dans une vaste pièce étrangement décorée avec des tas d'objets auxquels il ne comprenait rien. Notamment une espèce de grand rectangle au centre des lieux orné d'un tas de coussins et de couvertures. Il s'en était tenu à une distance de sécurité et avait visité le reste des environs. Il finit par trouver une petite salle avec tout un tas de plomberie qui ne lui disait rien de bon. Bizarre...

Il sursauta en découvrant qu'un homme hirsute le regardait. Après une seconde d'hésitation, il réalisa que cet inconnu n'était autre que son reflet dans le miroir. Il tourna la tête et entra dans une étrange petite cabine, il tourna un robinet et sentit une pluie chaude lui tomber dessus. Il bondit en arrière et faillit déraper dans la flaque d'eau toute fraiche sous ses pieds. Remis de ses émotions, il retourna sous l'étrange cascade, sans prendre la peine de retirer ses vêtements et commença à se frotter les cheveux en souriant. C'était bien la chose la plus agréable qu'il ait jamais vu de sa vie.

Au bout d'un moment, il trouva son manteau et sa vieille chemise un peu lourds et se déshabilla, gardant seulement le grand bandage un peu douteux qui lui serrait le ventre. Lorsqu'il eut pompé au moins huit ou dix litres d'eau, il ferma le robinet et s'ébroua de tout son long. Il redonna un peu de bouffant à ses cheveux qui lui tombaient sur le front d'une façon qui ne lui plaisait pas et s'approcha d'un petit objet posé sur le bord de l'évier en face de lui. Il se souvenait de ce truc. Il le posa contre sa joue et appuya sur un bouton. Les poils épais de sa barbe tombèrent dans l'évier. Il étudia une seconde le carré glabre avant d'égaliser soigneusement. Il s'adressa un sourire dans la vitre. C'était la première fois qu'il voyait son visage.

Dégoulinant et complétement nu, il retourna dans sa chambre, laissant des empreintes humides sur la moquette. Il examina les murs et se figea. Il y avait un grand panneau lumineux dans un coin. Il s'y précipita aussitôt, en admiration devant la merveille de technologie. Il joua quelques secondes avec l'écran avant de taper sur le bord pour voir ce qu'il y avait derrière. Des tas de fils et de composants joyeusement éclairés s'offraient à lui. C'était noël. Enfin, à condition que noël existe encore et ne consiste pas en une invasion de robots vêtus de rouge. Même si les robots, c'était cool aussi.

Au bout d'une heure, Alex commença à avoir un peu froid, assis parmi des bouts de l'ordinateur éventré. Il se leva et commença à fouiller dans les placards pour trouver de quoi se tenir chaud. Il finit par trouver un curieux emballage dans une penderie. Il retourna dans la salle de bain pour s'habiller et en sortit vêtu d'un costume merveilleusement bien ajusté, seules les chaussures ne lui plaisaient pas. Il les avait abandonné dans un coin.

On frappa soudain à la porte. C'était l'heure du petit discours de bienvenue. Alex traversa le champ de pièces électroniques et sortit pieds nus dans le couloir.
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Message(#) Sujet: Re: Pont des cabines Pont des cabines Icon_minitimeDim 12 Oct 2014 - 20:27

[Grande Salle Commune, Pont des Cabines puis Cabine 88]

Edgar avait un grand besoin de vacances après toutes ces choses pénibles qui s'étaient passés sur Jiangyin, et avant qu'il ne puisse demander un congé, il avait reçu une invitation du gouvernement pour une croisière ! Rien que ça ! Il allait bien en profiter et il pourrait au retour, faire envier ses collègues de l'université. De plus, qui dit vaisseau paquebot de luxe, dit forcément casino ! Une aubaine pour Yugeford qui adorait amasser de l'argent à ne plus savoir qu'en faire. Cependant, il ne dépenserait pas tout son argent, car cupidité ne rime pas toujours avec stupidité. Econome, il savait l'être, et ce n'était pas une machine à la noix qui lui prendrait tout son fric. Le trajet à faire pour rejoindre le spatioport ne fut pas bien long, car c'était tout près de Jisha-Anwei, et ce n'était pas dans ce fichu système du Red Sun ! En effet, Edgar n'en voulait pas qu'à Jiangyin, mais au système solaire rouge entier. Quand il s'agissait de bouder et de râler, Yuge ne faisait pas dans la demi-mesure. Pour ce qui était de la raison du pourquoi et du comment, il était invité lui, un modeste bibliothécaire, il ne chercha pas à le savoir. Pour le moment, en tout cas.

Après son séjour chez les péquenauds, il pouvait enfin remettre sa tenue classe qu'il aimait tant, sans craindre de l'abîmer ; malgré le fait qu'il en possédait en plusieurs exemplaires ; et qui faisait que les gens qui le connaissaient bien, pouvaient le reconnaitre de loin. Son ensemble costard, cravate et chose ultra rare : une rose synthétique. C'était contraire à ses habitudes de mettre une fausse rose, toutefois il avait une bonne raison de faire cela. Pendant le voyage, il ne pourrait très certainement pas se procurer de vraies roses dignes de lui, pour l'épingler sur sa veste. Tant pis, même si sa dignité avait pris une petit claque, il ferait avec ! Il se consolait en se disant que cette rose artificielle ressemblait vraiment à une normale, et que personne ne verrait et ne ferait attention à la différence, et si c'était le cas, ça ne le dérangerait qu'à moitié.

Sa moyenne valise n'était remplie que de choses qu'il estimait avoir le plus besoin pendant ses vacances interstellaires. La bonne partie étant bien sûr des livres qu'il avait en doubles, il n'était pas bête au point de prendre des ouvrages uniques avec lui. Des habits de secours, il en avait pris également, mais pas que ça ! Au fond de sa valise, il y avait une bonne vieille grosse matraque métallique, un véritable trophée qu'il avait fait fabriquer pour se défendre, au cas où. Il n'oubliait pas de prendre un petit flingue rangé toujours sur lui, dans la poche intérieure de sa veste. Bah quoi ? Mieux vaut casser la gueule au danger avant qu'il ne vous arrive dessus ! Le proverbe dit : " mieux vaut prévenir que guérir ". Néanmoins la philosophie de survie d'Edgar lui imposait plutôt cette citation : " mieux vaut estourbir que périr ". Il espérait qu'il n'aurait pas à faire usage de ses armes pendant le séjour sur le Homère, il n'était pas là pour faire la guerre après tout !

Le discours du capitaine fut surprenant au début. Quelle idée grotesque que de commencer son allocution par un message chiant sur un vaccin gratuit et qui avait manifestement l'air obligatoire ! Certes cela ne dérangeait pas Edgar, qui irait tout de suite après à l'infirmerie. Cependant ce n'était pas une entrée en matière très pertinemment faite. L'usage et la politesse voulaient que normalement, il fallait accueillir correctement ses invités, et après terminer sur les informations les moins agréables à entendre. Si le capitaine Ulysse conduisait aussi bien son paquebot vaisseau qu'il organisait ses discours, on était vraiment parti pour aller voir les cyclopes et les sirènes intergalactiques ! Le reste du laïus du commandant de bord fut tout aussi inutile de toute façon, tellement inintéressant que Yuge en oublia totalement le buffet et fila directement se faire vacciner.

Une petite piqûre et puis voilà, c'était fait ! Sauf que non, étrangement le bibliothécaire se sentit nauséeux, juste après en se rendant à sa cabine, et il ne savait pas pourquoi...
Il n'avait jamais eu le mal de l'espace, n'avait mangé que des produits frais le matin même et la veille également, non vraiment il ne voyait pas qu'elle en était la raison. Le pire était à venir, puisque lorsqu'il était malade, quelle que soit la maladie, et ce depuis sa tendre enfance, il devenait paranoïaque ! Il le savait lui même, mais ne pouvait l'empêcher, il cherchait toujours quelqu'un ou quelque chose pour cause de son état de mal. La dernière fois, il y a quelques années, il en était venu à accuser et à maltraiter la pauvre plante qui trainait dans son salon ! La pauvre avait finie à moitié en charpie et à moitié calcinée.

Se dirigeant vers sa cabine 88, il suspectait déjà le personnel du bord de lui avoir attribuer volontairement pour lui indiquer clairement qu'il allait souffrir atrocement au delà de deux fois l'infini. Cette bande de misérables ! Il allait voir qu'on ne se moquait pas éperdument d'Edgar Yugeford ! Après un bon repos, il serait d'attaque et se vengerait clairement. Néanmoins, il pouvait déjà commencer à le faire. Sur le chemin de sa cabine, il eut le plaisir de croiser un employé serveur qui distribuait des coupes de champagne ou d'une liqueur qui y ressemblait en tout cas. Voilà une bonne occasion de faire savoir qu'il n'était pas content. Il prit un verre et en goûta un peu, c'était tout à fait acceptable mais ce n'était pas non plus de la grande qualité. L'humeur et l'état d'Edgar n'étant pas au beau fixe, il choisit de balancer le reste du contenu de son verre sur le serveur et de renverser le plateau qu'il tenait par terre.

" C'est un scandale ! Comment oser vous traiter vos invités de la sorte ? Non seulement votre soi disant champagne est immonde, tellement ignoble que je ne l'utiliserais même pas pour déboucher des tuyaux, et en plus il y a un truc sur votre Homère qui rend les gens malades ! Ne me dites pas le contraire, j'étais en forme en venant, et voilà qu'après le ridicule speech de Monsieur Leuplis et un tour à l'infirmerie, je me sens mal ! Si vous me dites que c'est normal, qu'il faut que je m'habitue au voyage et tout le blabla qu'on vous débite à longueur de temps, je ne vous croirais pas ! Votre service est minable, j'espère que les cabines sont plus confortables au moins ! " beugla Mr Yugeford sur le serveur qu'il poussa aussitôt par terre sur la grosse flaque de champagne et de débris de verre qui c'était formée.

Il arriva enfin à sa fameuse cabine 88, refermât correctement la porte derrière lui, fut quand même content de retrouver sa valise, et n'eut le temps que d'enlever sa cravate et sa veste, pour pouvoir enfin se reposer, en se jetant sur le lit mit à sa disposition.
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Message(#) Sujet: Re: Pont des cabines Pont des cabines Icon_minitimeLun 13 Oct 2014 - 16:45

(Cabine 249)

*BLOM*
*BLOM*
Deux valises s'abbatirent lourdement sur l'épaisse moquette d'un profond bleu océan. Enfin, on pouvait supposer que c'était des valises. Si on avait gratté la couche de poussière qui les recouvrait. Si on avait trouvé une pioche assez solide pour ce faire.
Seules trois autres personnes dans tous le Verse avaient des valises semblables: la première était Max Walkers, le fameux globe-trotter qui avait une émission de télé, le deuxième un certain René Balduk, un clochard vivant quelque part sous un pont de Londinium, le troisième Maurice Valence, un touriste tout à fait normal qui était tombé dans une crevasse. Il y avait de cela 250 ans.

Oui, Léo Ophorm avait l'équivalent de 250 ans de poussière sur ses valises. La Science aurait été incapables d'expliquer comment cela se pouvait, et se serait ridiculisée en essayant. Fort heureusement pour elle, la Science avait d'autres chats de Schrödinger à fouetter/caresser (en fonction de l'Univers parallèle de votre choix).

Bref.
Les valises un poil boueuses, vaguement poussiéreuses et à peine sales s'abattirent sur l'épaisse moquette d'un profond bleu océan, qui se mua vite en un bleu marécage, puis en un bleu île-qui-vient-d'émerger-suite-à-un-déplacement-tectonique-tout-à-fait-surprenant. Egalement appelé brun.

Dans une réalité éloignée, sur un monde entièrement recouvert d'eau et exactement au même moment, deux îles émergèrent pour la toute première fois à la surface (et ce suite à un déplacement tectonique tout à fait surprenant).
Ces deux îles avaient, à une échelle de 10000/1, la forme de deux valises nonchalamment balancées au sol.
Contrairement à ce que vous pensez, les deux évènements n'avaient aucun rapport, l'apparition des îles et la dépose des valises étaient deux phénomènes distincts seulement liés par une étrange coïncidence. Et le fait que l'émergence de ces deux îles ait permis le développement d'une civilisation qui, après 10 000 ans d'évolution, vit naitre un écrivain qui publia un roman du nom de "Les Hauts Aux Formes" ne fut également qu'une coïncidence.
Dingue la vie, non?

Léo jeta un coup d'œil circulaire sur la chambre, sourit légèrement en songeant que ce soir il y aurait un buffet gratuit, puis sauta sur le lit et, allongé en étoile, tira le tiroir de la table de chevet à la découverte de son contenu. C'était un petit livre à la couverture d'un profond bleu océan.
Il le feuilleta.
Ca parlait de deux valises lâchées sur le sol qui avaient un impact considérable du point de vue du multiverse, cosmologiquement parlant. L'auteur avait le même nom qu'un autre auteur qui ne naitrait que dans 10 000 ans dans une autre réalité. Autant vous dire que ce n'était pas un auteur très connu.

Léo jugea qu'il y avait vraiment des gens qui écrivaient pour ne rien dire, balança le bouquin à l'autre bout de la pièce et tenta de faire rentrer son exemplaire des Paroles dedans.
Il ne rentra pas, mais c'était pas faute d'avoir essayé.
Léo s'endormit.
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Message(#) Sujet: Re: Pont des cabines Pont des cabines Icon_minitimeMer 15 Oct 2014 - 23:39

La chambre 56 était habitée par l'une des créatures les plus effrayantes du Verse. Nul doute que si un aventurier ouvrait la porte il y trouverait sa plus grande peur. Enfin, s'il s'en approchait, les cris qui en émanaient le repousseraient sûrement. La peur de la mort lui donnerait envie de fuir. Alors qu'au fond, il  avait juste un mec qui hurlait son envie de vomir.

"J'ai le mal de mer !"

Des cris de soldats. Des tirs. Le visage d'une femme. Un liquide qui gicle - du sang. Une couverture jetée. Malcolm Reynolds venait de se réveiller en sursaut. Ses voisins de chambre, s'il en avait - ou d'éventuels lecteurs - noteraient qu'il parlait dans son sommeil, en plus de parler tout seul dans une salle remplie de monde. Pour sa défense, il valait mieux ça. Quand il essayait de parler aux gens, il finissait toujours par les frapper à un moment. Du coup, c'était tant mieux. Pas pour lui, mais pour les autres.

"Non, en fait j'ai le mal de l'espace. La prochaine croisière, on pourrait pas la faire sur Perséphone ?"

Non seulement il parlait tout seul en dormant mais en plus, l'enfant de Shadow disait des conneries. Le pire, c'était que là il était éveillé. On pourrait mettre ça sur le compte des nausées qui l'habitaient depuis hier, alors qu'il avait traversé le Homère de fond en comble comme un fantôme. Heureusement, il ne l'avait pas encore tâché. Peut-être demain.

Le temps d'enfiler un pantalon - le pauvre homme avait dormi avec sa veste marron, par nostalgie, si ce n'était pas juste pour ne pas se déshabiller - et le Rebelle se dirigeait vers la sortie de sa cabine. Il avait une piqûre à faire. Et s'il croisait quelqu'un sur le pont, il essaierait de ne pas le frapper.
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Message(#) Sujet: Re: Pont des cabines Pont des cabines Icon_minitimeSam 25 Oct 2014 - 19:32

[Jour 3 - Cabine 88, Infirmerie, Salle Panoramique quelconque puis Cabine 88 de nouveau ]

Aujourd'hui, Edgar se levait de bonne heure pour être le premier à se faire vacciner. Non pas qu'il avait hâte que ça soit le cas, mais il avait un plan en tête pour savoir ce qu'il y avait dans ce " vaccin ", ou pour savoir au moins à quoi ça ressemblait, puisqu'il n'y avait pas fait attention jusque là. La première partie de sa stratégie fut complètement loupée ! Il n'arriva pas à se lever tôt, car manifestement son corps avait besoin de repos, ou bien peut être, était ce à cause du fait qu'il soit resté toute sa matinée à lire entièrement un livre de 400 pages ? En tout cas, ce fut totalement mal parti. Tant pis, ce n'était pas si grave, s'il n'arrivait pas à être le premier. Le plus important allait être ce qui se passerait dans l'infirmerie même. Il jeta un coup d'œil au terminal d'informations dans sa cabine, et en tira la conclusion que tout le personnel de bord se moquait totalement des passagers. Comment pouvaient ils rester crédibles avec leur vaccin imaginaire, en diffusant l'info qu'un nouveau système solaire venait tout juste d'être découvert ?

Veuillez noter ici, la subtile rime bien placée, héhé ! Quoi, j'ai les chevilles qui enflent ? C'est bon, ça va, je reprends l'histoire en cours, bande de rabats joie !

Cette information allait certainement provoquer une émeute ou tout du moins un grand scandale, et les gens assez futés pour faire le rapprochement ne se laisserait pas faire !

Plus déterminé que jamais à ennuyer l'équipe " d'infirmiers ", Edgar se rendit donc à l'infirmerie avec un plan assez perfide en tête. Une fois arrivé là bas, quand ce fut son tour, il entra normalement comme d'habitude. Quand il fut assis sur le siège, et que l'infirmier s'approcha de lui pour faire la piqûre, Yuge agita son bras comme si il était pris de spasmes. Le bras prit de faux spasmes d'Edgar percuta la main de l'infirmier et la seringue alla s'écraser au sol, répandant son liquide rouge. Dévoilant et confirmant ainsi à Edgar Yugeford, que c'était du truc rouge louche qu'il y avait dedans. Une hypothèse commençait à se former dans l'esprit du bibliothécaire, ce liquide rouge lui rappelait quelque chose qu'il avait lu dans un bouquin, et ce livre, il l'avait échangé avec le Dr Tam. Parce que oui, avant de faire un troc de livres, il regardait toujours de quoi il s'agissait avant. Surtout quand le livre en question, avait été pendant longtemps dans sa bibliothèque personnelle ! Il faudrait qu'il continue à cogiter tout ça plus sérieusement, c'était vraiment important.

" Désolé monsieur l'infirmier, à mon âge j'ai parfois des soubresauts incontrôlables. Heureusement, ça ne m'arrive pas tout le temps. Je vais tenir mon bras au calme, soyez en sûr ! " dit Ed à l'infirmier qui était mécontent. Il devait subir beaucoup de gens récalcitrants, peut être que certains c'étaient totalement rebeller au point de s'enfuir. Ce qui était compréhensif bien sûr, et ça ne pouvait que créer un peu d'exercice à ces médecins hypocrites à défaut d'être Hippocrate !

Edgar se laissa faire finalement son injection quotidienne, il ne voulait pas être assommé ou pire, pour qu'on lui injecte de force. Cette fois ci étrangement, il ne sentit ni nauséeux ni dans un état normal, il avait l'impression d'avoir retrouvé la force de ses trente ans et d'avoir un truc en plus, mais il ne savait pas bien quoi exactement. Il n'allait pas faire plaisir au personnel médical, ça non ! Il garderait pour lui même ce nouvel état, qui était évidemment plus intéressant à expérimenter.

Quand il fut sur le chemin du retour vers sa cabine, plus précisément dans une des salles panoramiques, il fut intrigué par un bonhomme à l'air étrange...

C'était un homme de taille moyenne d'environ presque la cinquantaine, il avait passablement l'air à côté de la plaque. Ses yeux étaient comme perdus dans le vide intersidéral de l'espace, et il avait même l'air de baver un peu. C'était étrange, parce qu'Edgar avait entendu parler d'une femme qui avait eu un aspect pareil, et elle avait réagi en mordant un homme ! Prudence donc...

Il y avait d'autres personnes dans cette salle, donc d'autres victimes potentielles à croquer ! Pourquoi, cela tomberait il toujours sur lui ?

" Allez mon gros, va gouter au bon steak haché du bras de la grosse vieille dame là bas. Je suis sûr qu'elle doit être farcie aux macarons et aux petits fours avec tout ce qu'elle doit manger ! Par contre, fait gaffe à la date de péremption, ça doit être dépassé depuis des siècles ! " pensa Yuge qui même quand il réfléchissait et se parlait intérieurement, était cynique et cruel.

Hélas pour lui, ce fut vers sa personne que l'homme à l'air hagard se tourna. Il ne fit d'ailleurs pas que se tourner, il marcha rapidement vers Yuge. Ce dernier décida de le laisser venir vers lui. Pour la simple et idiote raison, qu'il voulait voir s'il était bel et bien plus fort qu'à l'habitude.

Juste avant qu'il ne fut mordu à un quelconque endroit, Edgar colla un magnifique coup de poing dans la figure de l'homme baveux et bibliothécairophage. Il se sentit plutôt content d'avoir retrouvé la force de sa jeunesse et à priori aussi plus de réflexes, puisqu'il esquiva tout de suite après une seconde attaque. L'homme qui voulait tant goûter à de la viande made in Yugeford, fini K.O par un uppercut de la main droite bien placé. Il fut ensuite emmené par deux hommes responsables de la sécurité, qui visiblement ne faisait pas leur travail correctement. Edgar rentra quand à lui tout joyeux vers sa cabine 88. Il espérait que le faux vaccin continuerait son effet bénéfique sur lui !
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Message(#) Sujet: Re: Pont des cabines Pont des cabines Icon_minitimeMar 28 Oct 2014 - 19:22

(Cabine 249, Jour 4)

HRP:

Une paupière s'ouvrit.
Tout était trouble, tout était flou, tout était embrumé. Une seule certitude: du rouge. Une couleur sombre, dense, coagulée, pas le rouge flashy d'un astronef de course rutilant ou d'une pomme bien portante. Non, loin de là. Le rouge d'une tâche de sang qui avait pris la place du bleu océan de la moquette.
L'esprit de Léo se mit à faire le point: la moquette. Il était jour contre la moquette, il avait dû tomber du lit pendant la nuit. Et cette marre de sang, c'était la sienne. Le prêtre voulu se tâter pour trouver une plaie, mais ses bras refusèrent de lui obéirent. Le goût sec dans sa bouche le fit réaliser: ce sang, il l'avait vomi.
Merde, merde, merde, merde. Et merde. Il devait se rendre à l'infirmerie de toute urgence.
On se lève. On se lève, j'ai dit! Merde, les jambes non plus n'obéissaient plus.
Réunissant toutes les forces qu'il lui restait, Léo se fit rouler de côté en une soudaine impulsion, se retrouvant dos au sol. C'est là qu'il se vit lui même.

La chambre était dotée d'un lit double -pour le plus grand plaisir de Léo- car il devait s'agir d'une chambre pour couple. En témoignait le grand miroir fixé au plafond juste au dessus du lit, dans le but originel d'ajouter une dimension nouvelle aux ébats nocturnes des habitants, ou, à défaut, de leur donner le mal de mer.
C'est dans ce plafond que Léo se vit.
Et pendant un instant, il souhaita que ce ne soit pas vraiment lui.
Sa peau, pâle, presque cadavérique, était couverte de petites plaies. Visage, bras, jambes: nécrosés. Le tout reposant dans une mare de sang séché.

"Qu... quelqu'un?" balbutia-t-il, mais trop bas pour que qui que ce soit ne l'entende.

Il sentit encore un peu de sang refluer dans sa gorge, mais hors de question de se laisser achever.
"Relève toi!" s'ordonna-t-il.
"Les dieux ne t'ont jamais abandonnés, et ils ne t'abandonneront jamais! C'est toi qui porte la bonne parole, oui ou merde?"
Il leva un bras, suffisamment haut pour agripper la table de chevet.
"Et Prophet? T'as encore un totalitarisme à faire tomber mon gars! Du nerfs!"
Les genoux se plièrent.
"Et la fermeture du minibar est cassée! T'AS LE MINIBAR GRATUIT BORDEL!"
Ça y est, il était debout. Titubant, certes, mais titubant plein de détermination.
Un pas après l'autre, il s'approcha de la porte, puis fit volte face, ouvrit la porte du minibar et se prit un sachet de cacahuètes.
Il l'ouvrit, cracha un glaire ensanglanté part terre, puis avala une cacahuète.
"Que la biologie aille se faire foutre." songea-t-il avant de partir dans les coursives du Homère.
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Message(#) Sujet: Re: Pont des cabines Pont des cabines Icon_minitimeMer 29 Oct 2014 - 17:33

[Jour 4 - Cabine 88, Infirmerie, Salon privé quelconque, couloirs du Homère, puis Cabine 88 de nouveau ]

HRP:

En se levant le matin du quatrième jour de croisière, Edgar était toujours très heureux d'avoir put boxer un peu la veille, même si c'était sûr un gars pris de folie cannibale. Ce n'était pas spécialement glorieux comme exploit. Le pauvre homme quand il retrouverait ses esprits, en voudrait peut être au bibliothécaire pour la manière brutale dont il avait fait usage. Toutefois Yuge ne s'excuserait pas, parce qu'il était méchant, méchant, vraiment, vraiment méchant ! Bon quand même, il ne fallait pas exagérer, il n'était pas un criminel notoire. S'habillant convenablement comme à son habitude, il n'oublia cependant pas de s'équiper de sa bonne vieille grosse matraque métallique, qui n'était pas si énorme que ça, parce qu'il fallait bien qu'il la range quelque part sur lui. Elle avait toute sa place dans l'étui qu'il y avait dans le revers de sa veste. Rien qu'avec ça, il se sentit plus rassuré, contre d'éventuelles nouvelles attaques de gens beaucoup trop affamés. Depuis Jiangyin, et encore plus maintenant, il prenait encore plus de précautions pour se défendre.

Edgar Yugeford fut doublement étonné en consultant les nouvelles du Verse et activités du jour. Etait ce bien le moment d'organiser un karaoké ? Et pourquoi ne pas aussi faire un bal masqué ohé ohé ? A moins qu'ils arrivent à dompter les passagers anthropophages, pour en faire d'excellents danseurs monstres. Cela ferait un bon spectacle ! Avec une bonne musique de style horreur, et un décor de nuit dans un vieux cimetière, le tout avec de la fumée pour faire " Hoouuuuu !!! Attention, il se passe quelque chose d'effroyable ! ", ça pourrait être intéressant, néanmoins cela risquait d'être assez ringard à voir. En fait, peut importait ce que l'équipage proposait comme activité, ce n'était pas une bonne idée. Qu'ils s'occupent d'abord de régler le problème actuel, on passerait ensuite aux festivités. L'organisation laissait vraiment à désirer, et s'ils continuaient ainsi, ils pourraient même déclencher une Resistance de la part de tous les invités, suivi d'un Uprising, cela dégénérerait en Hysteria et finirait dans un Supermassive Black Hole...

La seconde nouvelle qui surpris Edgar, mais en bien cette fois ci, fut celle du roman de science fiction " Les Légendes de la Terre-Qui-Fut ". Le bibliothécaire qui avait eu l'occasion d'en avoir un exemplaire, une semaine avant qu'il sorte, l'avait lu avec passion. Il était heureux de voir que cet excellent roman, surpassait largement le score des ventes des daubes écrites par les politiques. Enfin une bonne nouvelle, à bord du Amère, heu pardon Homère ! Vous m'excuserez d'avoir trébuchez sur le nom du paquebot vaisseau, seulement il faut dire qu'avec tout ces événements louches qui se produisent, ce lapsus est mérité ! Yugeford n'espérait qu'une seule chose, c'est que ce faux vaccin n'est plus d'effets secondaires néfastes sur lui. Il pria donc sa sacro sainte bibliothèque chérie, pour que la dose d'aujourd'hui soit bénéfique. Ce fut le cas après un énième tour à l'infirmerie. Il ne se sentit pas plus fort et habile, comme le jour précédent, là c'était plutôt son cerveau qui était en quelque sorte survitaminé. Il n'en fit pas part aux infirmiers, il n'allait tout de même pas leur donner une raison de prouver que ce vaccin était plus que bénéfique !

Cet effet eu pour réaction de faire réfléchir plus intensément Ed sur une chose en particulier : le liquide rouge dans le vaccin. Un de ses souvenirs récents et un autre plus vieux lui vinrent à l'esprit, notamment sur ce fameux livre qu'il avait échangé contre un autre, au docteur Tam. Ce livre qu'il avait donné au jeune Simon, parlait de choses chimiques, d'ingrédients, de liquides de diverses couleurs, bref tout charabia de produits variés et la plupart dangereux. Yuge qui l'avait lu de temps à autre ; bien longtemps avant de le donner à Simon Tam ; se rappela vaguement d'une catégorie spéciale " produits liquides colorés à ne pas mélanger " ou un truc comme ça. En tout cas, il y avait forcément un rapport de loin ou de près avec le vaccin, parce qu'Edgar ne voyait pas pour quelle autre raison, ses souvenirs là revenaient maintenant. Si tout cela était vrai, c'était très grave ! Faire des expériences sur divers citoyens du Verse, à leur insu, était monstrueux, en plus d'être complètement stupide. Les personnes en charge de ce projet ne connaissaient ils pas, les animaux de laboratoire, tels les rats ou les souris ? S'ils tenaient vraiment à faire ça sur des humains, ils n'avaient qu'à aller sur Jiangyin ! Le nombre d'incultes facile à berner, dépassait l'entendement là bas ! Tout cela commençait à sentir très mauvais...

Qui sait si en plus, cette transformation en monstre cannibale fou furieux n'était pas due également au vaccin imaginaire ? Les convictions d'Edgar sur l'Alliance et particulièrement sur les gens à sa tête, commençaient à vaciller légèrement. Elles ne partiraient pas tout de suite en fumée, il fallait bien plus que cela encore.

Mr Yugeford eu le droit à une petite course poursuite pour échapper à deux personnes prises de folie, et s'il réussit à semer l'une, il dût assommer l'autre avec sa matraque métallique. De loin heureusement, il aperçu un autre homme dans un sale état et visiblement aussi hagard que les autres passagers fous, cependant celui ci avait une différence bien notable : une belle barbe bien voyante. Yuge se dit que ce n'était pas la peine de vérifier de plus près, si c'était vraiment encore un mordant ou simplement un malade complètement malade ! Le soir après avoir verrouillé convenablement la porte de sa cabine, pour ne pas finir en repas nocturne, il s'endormit en cogitant tout ce qu'impliquait ce maudit et foutu vaccin.
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Message(#) Sujet: Re: Pont des cabines Pont des cabines Icon_minitimeSam 1 Nov 2014 - 10:22

[Jour 5 - Cabine 88, Couloirs du Homère, Infirmerie, Grande Salle Commune, Bar quelconque, et de retour à la Cabine 88]

La nuit d'Edgar fut remplie de doutes et d'incertitudes. Il avait reçu une invitation de la grande et puissante Alliance, qui l'avait spécialement sélectionné pour cette maudite croisière ! En y réfléchissant mieux maintenant, ce message était tout à fait générique et banalisé. Car dessus, ils n'avaient pas pris la peine de vérifier le genre de la personne, tout était écrit en masculin et féminin en même temps. A croire qu'ils avaient vraiment envoyés au hasard le plus total ces invitations. Ce qui était toujours complètement idiot, puisque des expériences sur des rats de laboratoire étaient mille fois plus pratiques et causaient moins de problèmes. Enfin bref, tout ça pour dire que le sommeil du bibliothécaire en chef avait été de courte durée, et qu'il était assez perturbé par les déductions qu'il avait faites. Cependant, déductions ne veut pas dire que ce soit vrai ! Il n'y avait peut être qu'une seule partie de son raisonnement qui était véridique. Pour plus de précisions et de confirmations, il recontacterait le docteur Tam, qui était un homme brillant et sage, à défaut d'être beaucoup trop taquin.

Mister Yugeford se dit qu'éviter la fausse vaccination ne serait pas une bonne idée du tout, le personnel médical étant exigeant, et il ne tenait pas à expérimenter les diverses méthodes de capture des réticents au vaccin. Il ne se voyait vraiment pas faire un marathon course poursuite à travers tout le Homère, avec les infirmiers et les équipes de sécurité. Néanmoins le vaccin pouvait toujours continuer son effet positif, et ça il n'allait pas s'en plaindre ! Si c'était vraiment le cas, quel genre d'effet viendrait après la force et les réflexes de sa jeunesse, et son cerveau en super forme ? La réponse à cette question ne se fit pas attendre, car peu de temps après sa cinquième piqûre, lorsqu'il venait tout juste de sortir de l'infirmerie, il se sentit comme soulevé, transporté tel un poids plume. Et en fait, ce n'était pas lui qui était réellement porter, mais plutôt une dizaine de seringues remplies, qu'il vit flotter dans les airs dans le dos du seul infirmier qui travaillait aujourd'hui. Edgar qui était sidéré par un tel prodige ne savait pas, comment cela était possible ! Le Homère était il hanté, en plus d'avoir des monstres, des incompétents et des manipulateurs à son bord ? L'homme à la rose se disait qu'une chose serait marrante à voir, c'est que toutes les seringues piquent l'infirmier et déverse leur faux vaccin dans son système sanguin. Rien que pour venger toutes les personnes qui avaient dû subir toutes ces mensonges et manipulations, ça serait tellement bien ! Aussitôt dit, aussitôt fait, les seringues piquèrent toutes l'infirmier qui eut tout juste le temps de s'en apercevoir. Il reçu en lui sept doses simultanées, car il eut le temps d'envoyer valser trois seringues. Sur ce fait, Edgar compris que la dose qu'il avait reçu ce jour ci, l'avait transformé en ce que l'on appelait dans les romans et bd anciennes : télékinésiste. Génial ! Formidable ! Il était aux anges, mais ne resta pas pour voir ce qu'il adviendrait de l'infirmier. Autant profiter d'un tel pouvoir, même s'il venait à peine d'apparaitre et ne le maitrisait donc pas totalement.

La grande salle commune fut le témoin d'un bordel monstre, quand la plupart des gens qui y étaient, reçurent des desserts et des boissons sur la figure et sur leurs beaux habits neufs ! Ce fut vite la pagaille avec toutes ces pâtisseries volantes et farceuses. Pour ne pas être pris comme coupable évident, Edgar s'envoya deux gâteaux à la figure, telle la vieille blague de la Terre-Qui-Fut qui consistait à balancer une tarte à la crème au visage de ses congénères. Le moment le plus drôle fut quand un homme à la tenue chic, se prit une cuillère volante dans les fesses ! Hilarant ! Il courait dans tous les sens, ne comprenant pas d'où venait son problème et ne cherchait pas à le résoudre. Sans doute pensait il que les cuillères d'argent se mettaient dans la bouche et non pas dans le derrière ! Tout ce foutoir et cette vaste plaisanterie resteraient sans doute dans les annales...

Ce bazar était plus magnifique et rigolo que ce Carrie aurait put faire. Mais qui était cette Carrie me diriez vous ? Je n'en sais rien du tout. Cela doit être le guignol qui écrit ce texte, qui tape n'importe quoi sur son clavier ou qui a simplement mal aux dents ! Cependant peu importe les problèmes bucco-dentaires de cet énergumène, et revenons en au présent.

Edgar Yugeford se lassa bien vite de la salle commune, et se dirigea vers sa cabine 88 pour s'entrainer à maîtriser son nouveau pouvoir. Au passage, il en profita pour faire trébucher un serveur sur une gourdasse avec un manteau à fourrure, ce fut tout aussi désopilant à voir. Surtout que le serveur s'accrocha à la robe de la demoiselle et l'arracha à moitié en tombant ! Si dans la pièce, il y avait un quelconque amateur de ce genre de femme surfaite, surtout au niveau mammaire, il aurait tout le plaisir de se rincer l'œil.

Quelques couloirs plus loin, et le bibliothécaire était cette fois ci rentré dans sa cabine pour s'exercer à améliorer son super pouvoir ! Peut être qu'il prendrait comme surnom héroïque, Jean Gris, ou peut être pas.
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Pont des cabines

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