HRP:

L'adversaire réussit à parer le premier coup du mercenaire, mais la suite de coup de ce dernier font mouche.
Ses phalanges du poing gauche fondent sur le coup de son ennemi qui ne peut empêcher la douleur.
Son genou droit rentre sans effort dans l'abdomen, aucune résistance venant d'en face.

Son adversaire est vidé, à genoux dans l'arène, il cherche de l'air, Jayne Cobb pense avoir gagner, mais il reste méfiant, il ne veut pas se laisser aller avant de voir son opposant écroulé dans le sable.
Son expérience lui a apprit à attendre de voir si un second souffle venait réanimer son adversaire.

L'homme en face finit enfin par heurter le sol et Jayne savoure enfin sa victoire. La fatigue du combat intense, contre un adversaire coriace et honorable, qui vient de se dérouler semble déserter son corps pour un moment. Pour un moment seulement, car il sait; il sait que plus tard, il aurait des courbatures à chacun de ses muscles.

Mais pour le moment, il ne pense qu'à sortir de l'arène, mais avant de voir la suite, avant même d'aller chercher sa récompense, il veut boire.
Un verre, un bon verre, mérité.

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'Dé' : 4

Un combat.
Je crois que je n'avais jamais participé à un véritable combat, dans une arène, avec des règles et un trophée autre que la gloire et les quelques billets froissés refilés par le booker du coin. Du coup... je ne me sentais pas particulièrement à l'aise. J'avais beau me répéter que victoire, défaite, je n'en n'avais rien à battre, il y avait cette petite voix bien orgueilleuse qui me chuchotait que tant qu'à me battre, autant gagner, parce que j'étais comme ça. Le but était de me montrer au public et à travers la diffusion sur les multiples écrans de la station, potentiellement attirer l'oeil de Malcolm Reynolds. Mais voilà, il semblerait que j'en avais décidé autrement.

Je n'étais pas nerveuse. Peut-être anxieuse à l'idée de me prendre une patate dans le nez, mais s'il y avait un truc que je savais faire, c'était gérer un public. Dame Sin Su avait veillé à mon éducation de fille de la balle. Aussi, dès mon entrée, j'appuyais mon déhanché sans trop en faire, sautillai un peu, pris mon élan pour faire un saut périlleux avant et me relevai avec un grand sourire. Les spectateurs hurlèrent et m'encouragèrent à vive-voix. Ah, le sex-appeal d'un fessier et d'une poitrine rebondis et rebondissants...

Tournicoti, tournicota!
Et sans trop de préambule, je me jetai sur mon adversaire. A moins d'être opposée à un nain unijambiste particulièrement friand de jambon, j'allais être en position défavorable. Autant prendre le peu d'avantage que je pouvais prendre quand je pouvais le prendre.
Sans mes lames, je me sentais nue, mais j'avais vu les soeurs Gundersen suffisamment de fois pour savoir comment fonctionnaient la boxe et le catch. Et si je n'étais ni une athlète, ni une acrobate, je pus me propulser sur lui - je suppose que c'était un mec - montant les gens pour l'accrocher à son cou, dans le but évident de le mettre à terre. Je donnais tout ce que j'avais sur ce coup, et si ça ne fonctionnait pas, ben... j'étais... mal parti...

[PNJ Alfred Lars]

Et de un... Et de deux !
Alfred reposa le verre vide dans lequel quelques gouttes d'alcool demeuraient. C'était là le meilleur anti-douleur qu'il connaissait et le seul recommandé par le médecin que le jeune homme avait vu. Victorieux de son précédent combat, Alfred en était sorti avec une douleur dans l'avant bras, suite à l'une des attaque de son adversaire. Un médecin -du moins l'homme prétendait l'être- trainait entre les arènes et Fred avait fini par le dénicher, au bout d'une file d'attente qui s'allongeait toujours plus. Mais devant le nombre de blessés, l'homme de science expédiait les consultations et abrégeait les souffrance. Son remède miracle : alcool et repos ! Il avait examiné en deux minutes le bras d'Alfred, jouant de la manivelle avec le poignet du garçon qui serrait les dents, pour conclure à une foulure. Prescription expresse : un bon verre au débit le plus proche. Alfred ne se l'était pas fait dire deux fois et était parti déglutir un fort liquide au goût ambré.
Le jeune homme en était là, ses pensées noyées dans les vapeurs éthyliques, quand un type lui tapota l'épaule.
« C'est à vous dans cinq minutes », lui dit le gars en lui désignant le couloir vers l'arène n°1.
Alfred hocha la tête en souriant bêtement, sans mesurer l'ampleur de ce qu'il l'attendait. Sans plus de souvenirs de s'être réinscrit pour un combat. Pourtant, un bulletin d'inscription dormait plié dans le creux de sa main.
Fred se leva, chancelant sous l'effet cumulé des nombreux verres qu'il avaient bu depuis le début de la journée, pour se diriger vers l'arène. Au fait, avait-il mangé ? Possible, il n'avait pas faim. Et il n'avait plus l'excitation du premier combat, bien qu'une poussée d'adrénaline le fouetta lorsqu'il entra dans l'arène.
C'est la même ?, se demanda le garçon en dévisageant son adversaire. Non, nouvelle arène, nouvelle lutteuse et plus de corde. L'objet dont il s'était servit contre le barbu était resté sur le sable aux côtés du perdant. Sans doute quelqu'un l'aura ramassé pour s'en servir dans une autre lutte. Ou aller se pendre.
Mais Freddy n'eut pas le temps de s'attarder sur ces questions ; déjà la blonde -pas mal d'ailleurs, pour le peu que Fred avait eu le temps de voir avant qu'elle ne se jette sur lui- l'avait mis à terre.
« Elle y va fort », couina le jeune homme en s'écrasant sur le dos dans le sable poisseux, ayant tout juste compris ce qu'il lui arrivait.
Ses esprits reprirent vite le-dessus et une lueur de bon-sens les traversa : Alfred ne sentait plus trop son dos, s'étant violemment écrasé au sol, ni son bras droit avec son poignet foulé, mais de la main gauche il saisit la jambe de la fille et tira. Il voulait la faire tomber à son tour et avoir un moment pour se relever. Son geste était un peu ridicule et le garçon ne sut pas très bien ce qu'il agrippait avant de se contorsionner dans le sable pour essayer de se remettre debout.

Hors rp:

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'Dé' : 5

Alfred avait réussi à se redresser, en s'appuyant sur les coudes, pour se retrouver à quatre pattes par terre. La fille se trouvait là, tout près, elle aussi à faire des pâtés de sable. Comme ça il avait réussi à la faire choir ? Aucune idée, mais elle n'était plus debout.
C'était un drôle de combat, au sens propre du terme : il y avait de quoi se marrer. Surtout du côté masculin des adversaires, avec ce jeune homme tellement noyé dans l'alcool qu'il avait bu qu'il sombrait sans s'en rendre compte. Fred ne savait pas ce qu'il faisait et sera bien incapable plus tard de raconter quoi que ce soit de cette lutte. Un vague souvenir d'une prise par-ci, celui d'une gifle par-là, des cheveux blonds un peu partout. S'être fait latter par une nana aux cheveux d'or sera la seule certitude du garçon une fois pleinement remis de ce fiasco. Quelle idée de se réinscrire aussi ! Et quelle idée de boire autant.
Sa joue était devenue aussi rouge que l'un des soleils du système, le sang y étant monté en même temps que la douleur, alors que Fred tentait toujours de se relever. Son adversaire fut plus rapide et répliqua sans que le garçon ne s'y attende : il retomba au sol, assommé, de la poussière dans les yeux avant que ceux-ci ne se ferment. Le marchand de sable venait de passer.
Alfred n'avait quasiment pas eu le temps de transpirer son whisky que déjà le combat s'était terminé, le donnant bon perdant. Et il gisait là, rougissant encore un peu plus le sol de l'arène avec une lèvre ouverte. Le coup de pied de la fille l'avait bien amoché ; une de ses dents n'étaient pas loin de se déchausser sous la joue boursouflée. Au réveil, il allait souffrir. A moins qu'un énième verre ne fasse taire le mal avant qu'il ne se réveille à son tour...